Dico Blagues

Déjà je l’imaginetombant sur mon cadavre –la neige Kyoshi Takayama (Haiku, trad. Corinne Atlan et Zéno Bianu, p.173, nrf, Poésie/Gallimard, 2002) [En parlant des Américains:][…] s’ils sont capables de s’émerveiller de tout, ils ne s’étonnent jamais de rien. Hélène Grimaud (Variations sauvages, p.201, Pocket n°12304) Oui, être clochard et mendiant, à ma manière, ce n’est pas … Lire la suite­­

Le maître d’un homme, c’est celui qui a la puissance sur ce que veut ou ne veut pas cet homme, pour le lui donner ou le lui ôter. Que celui qui veut être libre, n’ait ni attrait ni répulsion pour rien de ce qui dépend des autres; sinon, il sera fatalement malheureux. Epictète ( Manuel, … Lire la suite­­

Quels que soient avec nous les torts de la patrie,Le fils qui la maudit, ce fils dénaturé,Prouve qu’elle était juste, et meurt désespéré.Casimir Delavigne (Le Paria, acte 5, sc. 2 (Alvar), 1821) Soleil d’hiver, amour de vieillard, ne sauraient vivifier ni fleurs ni femmes. A. Basta (Bribes in Les Moralistes oubliés d’Alfred Bougeard, p.243, Michel … Lire la suite­­

Dans les instants d’émerveillement, on parvient aisément à sortir de la petitesse, à élever son esprit aux dimensions de l’univers jusqu’à embrasser le tonnerre et le murmure, le bon et le mauvais, le proche et le lointain. Yann Martel (L’histoire de Pi, trad. Nicole et Émile Martel, p.248, XYZ, 2003) Dans notre culture, il faut … Lire la suite­­

Pensez un peu plus à ce que vous donnez, et un peu moins à ce que vous recevez. Sean O’Casey (Il est temps de partir, in Théâtre V, p.185, L’Arche, 1963) Du contenu de la conversation des femmes. Même deux-trois mots, parfois, ça m’a toujours suffi, moi. Sans parler des silences. Des silences des femmes. … Lire la suite­­

[…] Apporte-moi ma harpe. Le désir de chanter vient comme un reflet de lumière fugitive, réchauffer mon âme sombre : car mon âme est triste comme la plaine, lorsque l’obscurité couvre les collines d’alentour, et s’entend par degrés sur les champs qu’éclairait le soleil. Ossian (Poèmes Gaéliques recueillis par James Mac-Pherson, p.71, trad. P. Christian, … Lire la suite­­

Qui a dit que la critique était nécessaire ? La critique.Qui a dit que la critique était une création ? La critique. Fernand Vandérem (La Littérature, p.44, Librairie Hachette (Notes et maximes), 1927) À l’exemple des dieux, le vrai héros pardonne.Louis Poinsinet (Briséis, acte 2, sc. 3 (Ulysse), 1759) Dans la conversation, un bon moyen de triompher … Lire la suite­­

En fait d’époux on doit toujours se satisfaire;Une fille, je crois, s’y connaît mieux qu’un père. Dominique (Les quatre Semblables, acte 1, sc. 1 (Hortense), 1733) […] plus les gens prennent l’habitude de vivre ensemble, plus sûrement perdent-ils le besoin de parler d’eux-mêmes. Nina Berberova ( L’accompagnatrice, trad. Lydia Chweitzer, p. 37, J’ai Lu n°3362) … Lire la suite­­

La première fois que des enfants oublièrent le respect qu’ils avaient toujours eu pour leur père, fut probablement le jour où Noé s’enivra. André-Ernest-Modeste Grétry (De la vérité in L’artiste, Beaux-arts et belles-lettres, 4e série, T.2, p.116, Aux Bureaux de l’Artiste, 1844) Laissez-moi vous dire que me marier serait même chose que m’étrangler ou m’empoisonner. … Lire la suite­­

L’opulence à Paris sert d’enseigne au mérite.Casimir Delavigne (L’École des Vieillards, acte 1, sc. 5 (Hortense), 1823) Ah ! comme il faut se lever matin pour prévenir certaines gens ! Anne Barratin (De Vous à Moi, p.102, A. Lemerre, 1892) Être poète, c’est aimerL’idéal rayonnant des choses,Le soleil, l’amour et les roses,Tout ce qui naît pour embaumer. … Lire la suite­­