A l’heure de pointe, un type entre dans un bar plein à craquer, s’installe sur un tabouret et lance au barman

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A l’heure de pointe, un type entre dans un bar plein à craquer, s’installe sur un tabouret et lance au barman :
-Un double scotch ! Et comme je n’aime pas boire seul, un double scotch pour toute la salle, pour vous aussi, bien entendu…
L’homme à la veste blanche se précipite, sort les bouteilles, les glaçons, les verres, sert tout le monde, et l’assistance au complet porte un toast à ce généreux consommateur. Après quoi le barman pose devant lui l’addition.
-Cela fait huit cents euros…
-Vous savez, dit l’autre, que ça fasse huit cents, quatre-vingts ou huit euros, je m’en fous complètement. Je n’ai pas un sou.
-Monsieur est plein d’esprit, fait le barman.
-Pas du tout, répond l’autre en montrant son portefeuille vide, c’est la vérité.
Alors le barman, fou de colère, saute par-dessus le comptoir, saisit le type au col, et lui cogne à plusieurs reprises la tête contre le zinc. Et quand l’autre s’écroule à terre, il le bourre de coups de pied à toute volée et lui assène des coups de tabouret d’une violence inouïe.
La police arrive, le SAMU aussi, et une ambulance emmène le bonhomme.
Un mois plus tard, la porte du bar s’ouvre et le type entre, couvert de pansements, appuyé sur des béquilles, un bras plâtré. Il va clopin-clopant jusqu’au comptoir et murmure :
-Barman, un double scotch ! Et comme je n’aime pas boire seul, un double scotch pour toute la salle ! Mais pour vous, rien, parce que quand vous avez bu, vous devenez méchant…

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