Paul Verlaine : Poèmes saturniens

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Elle jouait avec sa chatte

Et c’était merveille de voir

La main blanche et la blanche patte

S’ébattre dans l’ombre du soir.

Elle cachait – la scélérate! –

Sous des mitaines de fil noir

Ses meurtriers ongles d’agate,

Coupants et clairs comme un rasoir.

L’autre aussi faisait la sucrée,

Et rentrait sa griffe acérée,

Mais le diable n’y perdait rien.

Et dans le boudoir où, sonore,

Tintait son rire aérien,

Brillaient quatre points de phosphore.

Paul Verlaine : Poèmes saturniens

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