Maurice Papon, condamné pour complicité de crime contre l’humanité, ne veut pas se constituer prisonnier la veille de l’audience de la Cour de cassation qui doit se prononcer sur son pourvoi et annonce qu’il a choisi la seule « réponse conforme à l’honneur : l’exil ». Dans la soirée du 21, la police suisse l’interpellera dans un hôtel de Gstaad. Il sera expulsé le 22 et aussitôt incarcéré.
20 octobre 1999
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