Au Burundi, un coup d’État avorté au cours duquel sont assassinées de hautes autorités de l’État inaugure une crise qui va se perpétuer en une guerre civile : à l’annonce de la mort du président Ndadaye, le soulèvement populaire va dégénérer rapidement, dans une partie du pays et sous l’impulsion des autorités locales, en massacres politico-ethniques de populations civiles tutsi et hutu.
21 octobre 1993
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