Citations quotidiennes du 02-09-2022

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Sur cette terre, qu’est-ce qu’il y a d’autre à faire que s’accrocher à tout ce qui passe, jusqu’à ce que nos doigts soient arrachés ?

Tennessee Williams (La descente d’Orphée, in Théâtre II, trad. Raymond Rouleau (adaptation), p.28, Robert Laffont, 1962)

[…] on confond généralement la docilité du lecteur avec la servilité. On oublie que le mot « docile » tire son origine du latin docere, qui signifie enseigner, et, qu’en français, son premier sens est celui de posséder une « disposition naturelle à se laisser enseigner ». On garde à tort les gens sous l’impression qu’être docile c’est assumer une attitude passive et complaisante. Au contraire, la docilité est la vertu extrêmement active de se laisser enseigner, de se montrer éducable. Nul n’est vraiment éducable s’il n’exerce son sens critique à propos. C’est ce lecteur qui, en fin de compte, « répond » à l’auteur en exerçant le plus grand effort afin de se faire une idée personnelle des matières dont il traite dans son oeuvre.

Mortimer J. Adler (Comment lire les grands auteurs, trad. Louis-Alexandre Bélisle
, p.245, Le Club des Grands Auteurs, 1964)

Le mieux que nous ayons à faire c’est de rêver d’un monde meilleur. Le malheur de l’homme, c’est d’avoir trop souvent rêvé d’un monde parfait.

Franz Bartlelt (Petit éloge de la vie de tous les jours, p.28, Folio n°4954, 2009)

Un amour qui ne peut survivre qu’au prix du péché doit être bien triste.

Yasushi Inoué (Le Fusil de chasse, trad. Sadamichi Yokoö, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier, p.23, Livre de Poche/Biblio n°3171)

La conscience est un rejeton tardif de l’âme inconsciente.
Carl Gustav Jung (L’homme à la découverte de son âme, éd. Albin Michel, trad. Dr. Roland Cahen (adaptation), p. 61)

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