La faculté que nous avons de nous manipuler nous-mêmes pour que ne vacille point le socle de nos croyances est un phénomène fascinant.
Muriel Barbery (L’élégance du hérisson, p.113, Gallimard, 2006)
Quelle malédiction qu’un lit, lorsqu’on ne parvient pas à y trouver le sommeil.
Herbert Lieberman (Nécropolis, trad. Maurice Rambaud, p.223, Seuil/Points, n°R46)
Les complots des pervers menacent tous les rangs,
Et ne s’arrêtent pas sur la tête des grands.
Hippolyte Bis (Attila, acte 2, sc. 5 (Mérovée), 1822)
Dans l’amour nous donnons, chacun à chacun, sous la forme d’une pensée ou d’une ambiance très subtilement immatérielle, le meilleur de nous-mêmes, ce qui, d’habitude, se dissipe, s’évapore en aspirations, et nous nous enrichissons mutuellement. L’amoureux seul perçoit un certain parfum d’humanité et y demeure. Pour lui, l’humanité n’est pas seulement une fleur, mais un arôme, une saveur.
Henry David Thoreau (Journal, trad. R. Michaud et S. David, p.118, Mercure de France, 2002 )
Que me sont des trésors, comparés à la lumière
Du soleil et à des heures vécues en plein bonheur ?
Stefan Zweig (Thersite, trad. Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent, p.243 in Romans, nouvelles et théâtre 2, La Pochothèque)