Quand on est frappé des craintes qu’inspirent les fables du vulgaire, on ne peut s’en délivrer que par l’étude de la nature : sans cette étude, point de plaisirs purs.
Epicure (Maximes, trad. Octave Hamelin et Jean Salem, p.72, Librio n°363)
[…] un être heureux, il vit comme au-dessus de tous les autres (et les écrase un peu, bien entendu).
Nina Berberova ( L’accompagnatrice, trad. Lydia Chweitzer, p. 170, J’ai Lu n°3362)
Rien de plus funeste que la malignité : elle blesse même l’homme de bien qu’elle touche.
Thalès de Milet (Moralistes anciens, p.525, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
[…] Tout patient voit un adoucissement dans tout passage d’un mal à l’autre.
John Donne (Paradoxes et problèmes, trad. Pierre Alferi, p.62, Allia, 2011)
Un vain songe a souvent abusé l’innocence.
Charles-Joseph Loeillard D’Avrigny (Jeanne d’Arc, acte 3, sc. 5 (Le Duc), 1819)