Citations quotidiennes du 04-06-2022

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En début d’après-midi, elle va dans la cour arrière prendre place dans les balançoires, occupées par des dames comme elle, âgées, seules, qui habitent des petits logis tout blancs, toujours propres et silencieux. Ensemble, à l’ombre, elles bercent tranquillement leur vie qui s’achève. Leur vieillesse prend une pause.

Céline Cyr (Les dames des balançoires, p.44, in Virages n°39, 2007)

[…] pour moi toutes les idées se valent ; le fait qu’elles existent prouve que quelqu’un les crée. Qu’importe qu’elles soient objectivement justes ou fausses. Elles ne peuvent jamais demeurer longtemps dans l’état où elles sont.
Lawrence Durrell (Justine, trad. Roger Giroux, p.65, Livre de Poche n°5618)

On avait l’habitude de penser que le rationnel était le certain, ce qui est déterministe. On voulait privilégier l’être par rapport au devenir, tandis que pour moi, c’est le devenir et non pas l’être qui est essentiel du point de vue ontologique. Je pense que la physique du nouveau siècle sera une physique de la détermination des mécanismes du devenir – mécanismes astrophysiques, biologiques – dont nous n’avons, aujourd’hui, qu’une très faible idée.

Ilya Prigogine (La fin des certitudes, p.48, in La Complexité, vertiges et promesses, Le Pommier/Poche, 2006)

[…] nous restons vivants tant que quelqu’un se souvient de nous.

Carlos Ruiz Zafón (L’ombre du vent, trad. François Maspero
, p.481, Grasset, 2004)

Les nuages, c’est comme les vagues mais c’est plus varié […].

Henri Cueco (Dialogue avec mon jardinier, p.46, Seuil/Points P1234)

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