[…] C’est toujours l’erreur qui mène à la sagesse.
Claude-Joseph Dorat (L’Homme détrompé, p. 372 in Oeuvres diverses, Neuchatel, 1775)
À la différence du consommateur, qui achète afin de satisfaire aux besoins immédiats et futurs, que ceux-ci soient réels ou bien provoqués par le sortilège de la publicité et des étalages magiques, le collectionneur achète afin d’avoir un rapport absolument unique – et à tout moment renouvelable – au passé.
Jennifer Allen (Préface à «Je déballe ma bibliothèque» de W. Benjamin, trad. Philippe Ivernel
, p.23, Rivages poche, n°320)
Je ne suis pas un écologiste qui dit qu’une souris a autant de responsabilité que moi. Je suis un écologiste qui dit que j’ai plus de conscience que la souris, et que je suis donc responsable aussi de la souris. Je me sens responsable de ma communauté, la communauté humaine, pour la petite part que j’y occupe ; et aussi de l’ensemble de la création. Et tout cela est relié par le dedans, l’intérieur, l’intériorité.
Jean-Marie Pelt (La vie est mon jardin, p.79, Stanké, 2000)
À la différence de celui des oiseaux, qui est semblable à un miroir, l’oeil humain, par une qualité inexplicable, se laisse pénétrer par le regard de l’autre et s’avère porteur d’un sens dont nul ne peut décider à priori quel il sera.
Luc Ferry (L’Homme-Dieu, p.80, Livre de Poche n°14621)
[…] elle est de ceux qui s’unissent ; lui est de ceux qui se séparent.
Virginia Woolf (Entre les actes, trad. Max-Pol Fouchet, p.114, Livre de Poche/Biblio n°3068)