[…] tout nuage en somme est la métamorphose d’un autre.
Stéphane Audeguy (La théorie des nuages, p.13, Gallimard/NRF, 2005)
S’il est un amour naturel et raisonnable, c’est celui de la patrie. N’ai-je pas obligation à ma patrie de ce que je suis? Ne sont-ce pas ses lois, ses institutions, sa vie intellectuelle, qui ont développé mon existence comme homme et comme citoyen? Ne sont-ce pas nos pères qui les ont formées, leur ont donné la vie, la force individuelle? En vérité, l’amour et la recon-naissance pour les parents ne sont pas un devoir plus impérieux que l’amour et la reconnaissance envers la patrie.
Fredrika Bremer (Le Foyer Domestique, trad. Mlle. R. du Puget, p.443, Paris, 1862)
Inventez une charlatanerie, n’importe laquelle, vous trouverez toujours des hommes qui diront que ça marche, tant notre besoin d’illusion est intense.
Boris Cyrulnik (L’Ensorcellement du monde, p.196, Odile Jacob n°67)
« Tomber amoureux, » quelle jolie expression ! Mais pourquoi faut-il qu’on tombe toujours sur la tête ?
Paul Masson (Les Pensées d’un Yoghi , p.59, Léon Vanier, 1896)
L’un des premiers devoirs pour celui qui donne est d’oublier ce qu’il a donné, et pour celui qui a reçu de s’en souvenir et de le publier.
Louis-Philippe de Ségur (Pensées diverses, p.151, Alexis Eymery, 1823)