dans la conversation se taire et parler
sont une seule et même chose.
Lydie Salvayre (La conférence de Cintegabelle, p.40, Points/Seuil n° P 726)
[L’enfance] cette époque divine où l’on peut entrer dans la peau d’un personnage imaginaire, être son propre héros, danser et rêver en même temps.
Gilbert Keith Chesterton (Les aventures formidables du major Brown, trad. K. St Clair Gray, p.47 in Le club des métiers bizarres, Gallimard)
Avec de la patience, de l’ordre, et de la persévérance, on vient à bout de tout !
Johann David Wyss (Le Robinson suisse, p.40 (partie 1), trad. Élise Voïart, éd. Didier, 1837)
En fait d’époux on doit toujours se satisfaire;
Une fille, je crois, s’y connaît mieux qu’un père.
Dominique (Les quatre Semblables, acte 1, sc. 1 (Hortense), 1733)
Être poète, c’est aimer
L’idéal rayonnant des choses,
Le soleil, l’amour et les roses,
Tout ce qui naît pour embaumer.
Être poète, c’est comprendre
Ce que le coeur a d’infini ;
Plaindre le pauvre et le banni,
Avoir la main prête à se tendre.
Être poète, c’est souffrir
D’une espérance inassouvie ;
C’est donner mille fois sa vie,
Et pourtant n’en jamais mourir.
Georges Boutelleau (Être poète, dans Les poètes français du XIXe siècle, (C. Fontaine), p.341, 1889)