[La notion de dualité] n’a plus aucun sens tant elle est ridicule. C’est un héritage qu’on continue à mâcher comme des ruminants! Parmi les scientifiques, nous sommes presque tous d’accord sur la question de l’unité de l’âme et du corps. Il n’y a donc rien d’original, tout le monde le dit! Pour un scientifique, c’est devenu « politiquement correct » d’affirmer cette unité. La grande question est de savoir comment cette unité se fait.
[…]
Concernant l’unité de l’âme et du corps, il faut donc aller au-delà d’un discours général. Pour vous dire les choses brutalement, cette opposition âme/corps telle qu’on la connaît depuis des siècles est pour moi un faux problème. Les mécanismes de l’émergence ont mis un point final à toutes ces questions éculées. La question est résolue, n’en parlons plus !
Francisco Varela (Autopoïese et émergence, p.169, in La Complexité, vertiges et promesses, Le Pommier/Poche, 2006)
Rien […] n’est indescriptible autant qu’une belle nuit.
André Pieyre de Mandiargues (Le lis de mer, Folio, n° 247, p.118)
[…] pour un livre, ne pas être lu est peut-être la pire des fins.
Andrea Kerbaker (Dix mille, trad. Françoise Brun
, p.66, Grasset, 2004)
[…] les chemins qui vont droit devant s’escaladent.
Gilles Vigneault (La petite heure, p.18, Les nouvelles éditions de l’ARC)
La dignité humaine est une question vestimentaire parce que précisément la conscience est un costume, une mise en scène, un théâtre.
Jacques Ferron (Le Don Juan Chrétien, p.279 in Théâtre 1, Éd. Typo n°47)