Citations quotidiennes du 12-10-2020

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Prête à la crainte autant d’agilité que tu voudras, l’espérance marche encore plus promptement.
Quinte-Curce (Histoire d’Alexandre le Grand, Livre 7, p. 41, trad. Aug. et Alph. Trognon, Paris, 1829.)

Eh! que devient des rois la majesté sacrée,
Si leur foi ne peut pas rassurer les mortels,
Si leur trône n’est pur autant que les autels?
Antoine Houdar de La Motte (Inès de Castro, acte 2, sc. 2 (Alphone), 1723)

 » Il me semble d’ailleurs, écrivait Kafka en 1904 à son ami Oskar Pollak, qu’on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d’un bon coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? Pour qu’il nous rende heureux, comme tu l’écris ? Mon Dieu, nous serions tout aussi heureux si nous n’avions pas de livres, et des livres qui nous rendent heureux, nous pourrions, à la rigueur, les écrire nous-mêmes. En revanche, nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu’un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide –  un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. Voilà ce que je crois.  »
Alberto Manguel (Une histoire de la lecture, trad. Christine Le Boeuf, p.118, Babel n°416)

[…] Car l’homme qui peut violer les lois de l’hospitalité et s’attaquer à la femme de son ami, mérite d’être flétri comme le fléau de la société.
Richard Brinsley Sheridan (L’École de la Médisance, acte 4, sc.3 [Joseph], trad. Hégésippe Cler, p.119, , Maurice Dreyfous, 1879.)

[…] en toute chose, c’est la fin qui est essentiel.
Aristote (Poétique, trad. Odette Bellevenue et Séverine Auffret, p.19, Éd. Mille et une nuits)

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