Les progrès, quoique nécessaires, sont entremêlés de décadences fréquentes, par les événements et les révolutions qui viennent les interrompre.
Anne Robert Jacques Turgot (Plan du Second Discours sur l’histoire universelle, dont l’objet sera les progrès de l’esprit humain in Oeuvres, p. 646, Guillaumin, 1884)
[…] Que toujours l’utilité
Soit le seul but de nos sens.
Évitons la malignité.
don Juan Laurencin (La Vipère et la Sangsue, p. 1 in Fables et poésies diverses, Paugens, 1802)
Être poète, c’est aimer
L’idéal rayonnant des choses,
Le soleil, l’amour et les roses,
Tout ce qui naît pour embaumer.
Être poète, c’est comprendre
Ce que le coeur a d’infini ;
Plaindre le pauvre et le banni,
Avoir la main prête à se tendre.
Être poète, c’est souffrir
D’une espérance inassouvie ;
C’est donner mille fois sa vie,
Et pourtant n’en jamais mourir.
Georges Boutelleau (Être poète, dans Les poètes français du XIXe siècle, (C. Fontaine), p.341, 1889)
La société est bien gouvernée quand les citoyens obéissent aux magistrats, et les magistrats aux lois.
Solon (Moralistes anciens, p.528, choix de Louis Aimé-Martin, Lefèvre et Chapentier, Paris, 1844)
[…] l’homme ne représente en lui-même qu’une chose à moitié faite, quelque chose qui est destiné à devenir un jour un mécanisme d’horlogerie.
Gustav Meyrinck (Les quatres frères du la lune. Un document, Éd. Retz-Franco Maria Ricci, trad. Marcel Schneider, p.59)