Citations quotidiennes du 13-10-2020

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Le monde entier n’est qu’un accident effroyable, avec quelques incidents agréables mêlés à la masse.
Olaf Stapeldon (Sirius, trad. Claude Fournier, p.101 Denoël, Présence du Futur n°212)

Tu aurais voulu te garder pour la femme que tu aimeras ?
Il n’est pas de plus sûr moyen de lui déplaire.
Les femmes n’aiment pas les apprentis.
C’est la tristesse de chaque jeu qu’il faille commencer par l’apprendre.

Paul Géraldy (L’Amour, p.9, Librairie Hachette (Notes et maximes), 1929)

[…] soigner c’est aussi dévisager, parler – reconnaître par le regard et la parole la souveraineté intacte de ceux qui ont tout perdu.
Christian Bobin (La présence pure, p.13, Le temps qu’il fait, 1999)

La marche peut être politique. On peut marcher pour défendre ses droits, ses idées, ses valeurs ; pour exprimer son désaccord, sa colère, son hostilité face à une décision politique et à ceux qui l’ont prise. Marcher est un moyen simple à la disposition du peuple pour participer au débat et faire entendre sa voix, ses espérances et ses refus. Elle est une possibilité d’intervention en dehors des cadres institutionnels de la vie politique, elle est un mode d’action démocratique. Les cortèges de manifestants parcourent les rues des villes en faisant résonner les slogans de leurs revendications. Ils marchent et, en marchant, ils luttent. De cette manière on vote aussi avec ses pieds.

Christophe Lamoure (Petite philosophie du marcheur, p.37, Milan, 2007)

Vent d’automne colore les feuilles
Est-ce lui qui a posé sur ma tête
Le premier cheveu blanc

Natsume Sôseki (Haikus, trad. Elisabeth Suetsugu, p.22, Philippe Picquier, 2001)

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