Citations quotidiennes du 14-07-2020

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Dans la brume de printemps
le vol blanc
d’un insecte au nom inconnu

Yosa Buson (Haiku, trad. Corinne Atlan et Zéno Bianu, p.34, nrf, Poésie/Gallimard, 2002)

Tu ne revivras pas, mais il y a ce chemin des mots qui mène un peu plus près de ton sourire ; le souvenir ne te rend pas, mais tu sourds quelquefois de cette folie douce de t’écrire, avec au bout le son-vertige de ta voix.
Philippe Delerm (Le Cinquième Saison, p.43, Éd. du Rocher)

Ceux même qui combattent avec le plus d’ardeur le système de la perfectibilité indéfinie de l’esprit humain ne sauraient en détruire en eux le sentiment. Nous pouvons aimer les siècles passés, mais nous respectons les générations à venir.

Charles Lemesle (Misophilanthropopanutopies ou Tablettes d’un sceptique in L’artiste, 4e série, T.1, p.182, 1844)

Aux peines qu’on ignore on ne compatit pas.
Charles Gaugiran Nanteuil (L’Amour et le Procès, sc. 3 (Dermon), 1820)

La taupe, son terrain de chasse est l’obscurité.
La taupe, son chant de chasse est le silence.


Tony Hillerman (Le peuple de l’ombre, trad. Jane Fillion
, p.218, Folio -sans numéro de série- 1994)

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