Adieu –
au-delà du brouillard
un brouillard plus profond
Takajo Mitsuhashi (Haiku, trad. Corinne Atlan et Zéno Bianu, p.124, nrf, Poésie/Gallimard, 2002)
Le malheur, c’est qu’il attirait singulièrement l’attention et si, comme l’a affirmé le Sage, il arrive que l’attention soit déjà de l’amour, le plus souvent, à notre avis, elle n’est que la mère de la malice.
Henri Bosco (L’ ne Culotte, p.19, Folio n°337, 1978)
J’ignorais que le monde est souvent plus évident qu’on ne pense, et que ses vérités, pour être banales, n’en sont pas moins transparentes et vives.
Jean-Christophe Grangé (Le Vol des cigognes, p.59, Livre de poche n°17057)
[…] comme un homme obligé à deux devoirs, je m’arrête ne sachant par lequel commencer, et je les néglige tous deux.
William Shakespeare (Hamlet, trad. François-Victor Hugo, p.323, Garnier-Flammarion n° 6)
Heureux qui, peu séduit d’un dangereux honneur,
Des caprices du sort n’attend pas son bonheur.
Adrien-MIchel Blin de Sainmore (Orphanis, acte 1, sc. 3 (Orphanis), 1773)