Citations quotidiennes du 19-02-2020

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De la même beauté quand leurs coeurs sont épris,
Il ne faut qu’un regard pour perdre deux amis !
Pierre-Laurent De Belloy (Gaston et Bayard, acte 1, sc. 8. (Altémore), 1771)

Les coeurs généreux et bons […] éprouvent pour les infortunes des autres autant de peine que pour les leurs.
Tirso de Molina (Le Timide du Palais, acte 3, sc. 1 [Ruiz] in Les chefs-d’oeuvre du théâtre espagnol ancien et moderne, tome 1, p. 433, trad. Clément Rochel, Garnier-Frères, 1900)

Fou l’homme qui boit à une flaque
Et ignore la fontaine qui jaillit dans sa maison !

Angelus Silesius (Le Voyageur chérubinique, trad. Maël Renouard
, p.129, Rivages poche n°464)

Eh ! fi, fi ! madame, c’est se moquer de recevoir d’une main pour dissiper de l’autre.

Alain René Lesage (Turcaret, p.174, in Le Théâtre Choisi du XVIIIe siècle, tome 1, Librairie Garnier Frères)

On peut considérer les mathématiques comme une sorte de catalogue de tous les motifs (pattern) possibles. Certains de ces motifs sont des nombres, d’autres sont des formes, etc. En ce sens, il est inévitable que le monde soit décrit par les mathématiques. Il faut qu’il y ait un motif dans le monde pour que nous puissions exister. Mais le grand mystère est de savoir pourquoi des motifs si simples sont-ils si utiles et si puissants ? Pourquoi autant d’information sur le monde peut-elle être aussi drastiquement compressée en de si petites formules mathématiques ?

John Barrow (De la science des limites et des limites de la science, p.309, in La Complexité, vertiges et promesses, Le Pommier/Poche, 2006)

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