Les progrès du savoir sont essentiellement la transformation d’un savoir antérieur.
Karl R. Popper (Des sources de la connaissance et de l’ignorance, trad. Michèle-Irène et Marc B. de Launay
, p.146, Rivages/Poche n°241, 1998 (rééd.))
Les livres ont leur destinée.
Terentianus Maurus (De litteris, syllabis, pedibus et metris, cap II, 1286 cité par Amiel dans son « Journal Intime » d’octobre 1879)
Chacun, dedans ce temps, à son gré s’accommode:
On ne voit que les fous esclaves de la mode.
Antoine Jacob de Montfleury (La Femme juge et partie, acte 3, sc. 2 (Bernadille), 1670)
[…] lorsqu’on nous assène une vérité, si nous n’en doutons pas, elle n’est plus une vérité.
Le doute fonde la vérité. Et ce fait paradoxal est fondamental.
Gérard Israël (Le mal d’incertitude (Marie de Solemne), p.47, Éd. Dervy, 2002)
Rousseau écrivait à la marquise de Créqui, au mois de juillet 1764 : « …Quoique je sois trop bon chrétien pour être jamais catholique. » Osez donc, vous autres, retourner le mot et dire : « Je suis trop bon catholique pour être jamais chrétien. »
Remy de Gourmont (Des pas sur le sable… , p.284, in Promenades philosophiques, Troisième série, Mercure de France, 1925)