Triste condition des humains ! Sur mer, les tourmentes et les naufrages, à chaque instant la mort sous les yeux ! Sur terre, les combats, les trahisons, l’indigence et toutes ses horreurs ! Où fuir ? où trouver un asyle pour cette existence si malheureuse et si courte ?
Luís Vaz de Camões (Les Lusiades, trad. J.B.J. Millié, p.55, tome 1, Éd. Firmin Didot, 1825)
Dans le secret d’autrui nul ne doit être admis.
De Launay (Le Paresseux, acte 3, sc. 5 (Argante), 1733)
La vertu du malheur n’est pas l’humilité.
Pierre-François Camus dit Merville (La Famille Glinet, acte 5, sc. 1 (Berthe), 1818)
Ce qui est trop clair n’est pas intéressant.
Alexandre Soljenitsyne (Cité par Edgar Morin dans » Le paradigme perdu « , Point n°109, p.209)
Je crains pour vous la honte et les noms malheureux
Dont pourrait vous charger ce sacrifice affreux.
Ces exemples fameux d’une austère justice
Entraînent après eux un éternel supplice.
La haine se répand sur celui qui punit,
L’amour et la pitié sur celui qui périt ;
Et qui peut sur ses fils porter des mains cruelles
Semble peu mériter qu’ils aient été fidèles…
Jean Galbert de Campistron (Andronic, acte 3 sc. 9 (Irène), p.207, in Théâtre du Second Ordre, tragédies tome 1, 1810)