La popularité ? c’est la gloire en gros sous.
Victor Hugo (Ruy Blas, p.342, Livre de Poche n° 2434)
[…] ils s’étaient donné pour tâche de formuler la plus contemporaine des esthétiques : l’art de savoir perdre.
Luis Sepulveda (Un nom de torero, trad. François Maspero, p.25, coll. Points p-237 )
Celui qui veut à toute force se rendre libre a beaucoup à souffrir et à se battre. Mais si un jour il arrive à jeter bas les murs de son cachot, puis à déboucher en pleine lumière, il lui est donné d’accéder à une certaine connaissance, et en lui, la peur, la haine de soi, l’angoisse et la culpabilité cèdent la place à une paix, une force, une foi en la vie qui feront que son cercle ira toujours grandissant. Alors sa main dont les doigts étaient comme des serres toujours prêtes à étouffer leur proie, sa main se décrispe, s’ouvre, et il comprend qu’elle ne servira plus désormais qu’à la caresse et l’offrande.
Charles Juliet (Dans la lumière des saisons, p.44, P.O.L, 1991)
La justice l’emporte, et le crime lui cède.
Jean-François Marmontel (Numitor, acte 3, sc. 2 (Agénor), 1782)
Sois ce que tu es, rien de plus : calme, clair et limpide. C’est automatique. Si nous paraissons ce que nous sommes en nous demandant à nous-mêmes à chaque instant : Est-ce bien ce que je désire vraiment faire ?, et en ne le faisant que si la réponse est oui, cela détourne automatiquement ceux qui n’ont rien à apprendre de ce que nous sommes, et cela attire ceux qui sont en mesure d’apprendre – ainsi bien sûr que ceux dont nous sommes en mesure d’apprendre quelque chose.
Richard Bach (Illusions, trad. Guy Casaril, p. 121, Éd. J’ai Lu # 2111)