La lecture, certaines précautions prises, est un des moyens de bonheur les plus éprouvés. Elle conduit au bonheur, parce qu’elle conduit à la sagesse et elle conduit à la sagesse parce qu’elle en vient et que c’est son pays même, où naturellement elle aime à mener ses amis.
Émile Faguet (L’art de lire, éd Armand Colin, p. 150)
Les méchants, les pervers sont unis par le crime.
Jean-François Cailhava d’Estandoux (L’Égoïsme, acte 3, sc. 9 (Philémon), 1777)
On ne sent le bien-être du sommeil qu’au moment où il est troublé : c’est un rapport de plus entre le sommeil et ce que les hommes, en désespoir de cause, sont convenus de nommer le bonheur.
Charles Lemesle (Misophilanthropopanutopies ou Tablettes d’un sceptique in L’artiste, 4e série, T.2, p.43, 1844)
VINCENT : Les lilas s’en vont déjà !
JOHANNE : Je me demande pourquoi ils ne durent pas plus longtemps ?
VINCENT : Tout ce qui est beau est éphémère.
Marcel Dubé (Le temps des lilas, p.162 Leméac)
Rien n’est vide; car le vide n’est rien et ce qui n’est rien ne peut être.
Mélissos (Les penseurs grecs avant Socrate, trad. Jean Voilquin, p.110, Garnier-Flammarion n° 31)