Peu de gens demandent aux livres ce que les livres peuvent nous donner.
Virginia Woolf (Cité par H. Nyssen dans Éloge de la lecture, p.15, coll. Les grandes conférences, éd. Fides 1997)
[…] depuis des siècles, le monde occidental s’est arrogé le pouvoir de nommer les choses pour l’humanité entière.
Denis Guedj (Le théorème du perroquet, p.280, Coll. Points P785)
[…] ce sont les fausses pistes qui font les grands savants. C’est rarement – dans la biographie comme dans les autres sciences – en cherchant une chose qu’on la trouve ; c’est presque toujours en en cherchant une autre. N’appelez pas cela hasard. Il n’y a pas de hasard en bibliographie. On trouve parce que l’on cherche et quand on cherche avec flair, instinct et intelligence, on prend des notes.
Ces notes précieuses se rapprochent à un certain jour d’autres notes et forment un tout lumineux.
Jules Richard (L’art de former une bibliothèque, p.106, Éd. Rouveyre & G. Blond, 1883)
Pour écrire, il faut aimer, et pour aimer il faut comprendre.
John Fante (Mon chien Stupide, trad. Brice Matthieussent
, p.142, 10|18)
Solon privait les pères de leur autorité sur les bâtards, par une raison très curieuse : ils avaient été pères pour leur plaisir, ils étaient récompensés par le plaisir de l’avoir été.
Laurence Sterne (Pensées diverses in Oeuvres Complètes, trad. par une société de gens de lettres, p. 228, ed. Salmon, 1825)