Seul
je polis mes poèmes
dans le jour qui s’attarde
Kyoshi Takayama (Haiku, trad. Corinne Atlan et Zéno Bianu, p.28, nrf, Poésie/Gallimard, 2002)
[…] Tout soldat est grand dans un jour de victoire.
Jean-François de La Harpe (Coriolan, acte 3, sc. 4 (Coriolan), 1784)
Les enfants sont souvent meilleurs marcheurs que les hommes faits. Tout les occupe dans le chemin ; cette distraction perpétuelle vient en aide à leurs jambes et les rend infatigables.
Thomas Mayne Reid (Les Naufragés de l’île de Bornéo, p.144, trad. Mme Burée, Collection J. Hetzel et Cie, 1872)
[Le pendu] était froid, avec des taches vineuses à la racine des cheveux, et les bottes au bout de ses jambes […] m’ont semblé vides comme des souliers de mendiants.
Antonio Lobo Antunes (L’ordre naturel des choses, trad. Geneviève Leibrich, p.216, coll. Points n° P691)
Heureux qui, loin du monde et des yeux de l’envie,
Dans le sein du repos peut vivre retiré.
Jean-Antoine Du Cerceau (Le Faux Duc de Bourgogne, acte 3, sc. 6 (Second musicien), 1717)