Un écrit lié au temps est comme un sentier dans la neige : on ne s’en sert qu’en hiver ; le printemps l’emporte et en été il n’existe plus, on n’en a pas besoin, alors on l’oublie.
Arto Paasilinna (Prisonniers du paradis, trad. Antoine Chalvin, p.9, Folio n°3084)
La chance est la forme laïque du miracle.
Paul Guth (La chance, p.33, Hachette (Coll. Notes et maximes), 1963 )
Écrire des romans, c’est comme de glisser des messages dans une série de bouteilles qu’on jette à la mer au jusant, sans avoir la moindre idée du lieu où les vagues les porteront ni même savoir s’il y aura quelqu’un pour regarder dedans.
David Lodge (Les quatre vérités, trad. Suzanne V. Mayoux, p.67, Rivages, 2000)
Plus grande est la valeur, plus grand est le danger.
Louis-Grégoire Le Hoc (Pyrrhus, acte 5, sc. 6 (Amétris), 1807)
[…] Sans doute, il est des hommes vertueux ;
Mais comment les connaître ? À quel signe se rendre ?
Voit-on du coeur humain les replis tortueux ?
Est-il un moyen sûr pour ne pas s’y méprendre ?
Charles Collé (Dupuis et Desronais, acte 3, sc. 5 (M. Dupuis), 1763)