Mais pourquoi cette manie de vouloir trouver des explications à tous les actes de la vie ?
Ernesto Sabato (Le tunnel, trad. Michel Bibard, p.12, Éd. du Seuil, 1978)
Le monde a ses rois, ses hommes d’État, ses présidents, ses dictateurs, mais il manque cruellement de princes, de poètes, d’innovateurs, de porteurs de flambeaux qui maintiennent sans forfanterie une torchère allumée au-dessus des enfants des hommes.
Bernard Tirtiaux (Le puisatier des abîmes, p.50, Folio n°3357)
Mais c’est une erreur où notre esprit tombe souvent, que de conclure, de l’identité des méthodes à l’identité des buts et à l’unité de la volonté qui se cache derrière eux.
Ernst Jünger (Sur les falaises de marbre, trad. Henri Thomas, p.128, L’Imaginaire/Gallimard n°47)
Je lui faisais voir que les livres étaient une compagnie douce et irréprochable pour les malheureux, et que, s’ils ne pouvaient pas nous procurer les plaisirs de la vie, ils nous apprenaient du moins à la supporter.
Oliver Goldsmith (Le Vicaire de Wakefield, p.154, Roe Lockwood & Son, 1857)
Je pleure quand l’automate
doit écrire
et qu’il cherche sa main
Matthieu Gosztola (Sur la musicalité du vide 2, p.17, Atelier de l’Agneau, 2003)