Edmond Rostand : Les musardises

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C’est un petit chat noir effronté comme un page,

Je le laisse jouer sur ma table souvent,

Quelquefois il s’assied sans faire de tapage:

On dirait un joli presse-papiers vivant.

Rien de lui, pas un poil de sa toison ne bouge.

Longtemps il reste là, noir sur un feuillet blanc,

A ces matous, tirant leur langue de drap rouge,

Qu’on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.

Edmond Rostand : Les musardises

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