Fumant à ma fenêtre, en été, chaque soir,
Je voyais cette femme, à l’angle d’un trottoir,
S’offrir à tous ainsi qu’une chose à l’enchère.
Non loin de là s’ouvrait une porte cochère
Où l’on entendait geindre, en s’abritant dessous,
Une fillette avec des bouquets de deux sous.
Et celle qui traînait la soie et l’infamie
Attendait que l’enfant se fût bien endormie,
Et lui faisait alors l’aumône seulement.
– Tu lui pardonneras, n’est-ce pas? Dieu clément!
François Edouard Joachim Coppée : Contes et poésies
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François Edouard Joachim Coppée : Contes et poésies
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