Paul Verlaine : Romances sans paroles

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Les roses étaient toutes rouges

Et les lierres étaient tout noirs.

Chère, pour peu que tu ne bouges,

Renaissent tous mes désespoirs.

Le ciel était trop bleu, trop tendre,

La mer trop verte et l’air trop doux.

Je crains toujours, – ce qu’est d’attendre !

Quelque fuite atroce de vous.

Du houx à la feuille vernie

Et du luisant buis je suis las,

Et de la campagne infinie

Et de tout, fors de vous, hélas !

Paul Verlaine : Romances sans paroles

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