L’homme est méchant, redoutez ses bienfaits.
Ulric Guttinguer (Le Boeuf, p. 191 in Mélanges poétiques, Auguste Boulland, 1824)
Une antique et haute pyramide était une des merveilles de l’univers ; elle avait traversé les siècles et défait les tempêtes : des magicienc à parole puissante vinrent s’adresser aux blocs dont était construit ce noble édifice et leur prêcher l’égalité de leur nature et de leurs droits : « N’étaient-ils pas tous sortis des flancs des mêmes rochers ? Pourquoi ne seraient-ils pas tous au même niveau ? Pourquoi la base et les rangs intermédiaires permettraient-ils au sommet de peser éternellement sur eux ? » Aussitôt chaque pierre s’agita, brisa les liens qui l’enchaînaient à sa place, et toutes entreprirent de monter : un long et retentissant écroulement couvrit le sol de débris informes qui purent se vanter d’une parfaite égalité entre eux, mais il n’y avait plus de pyramide. Cette falbe sera-t-elle l’histoire de la société moderne ?
Nicolas Charles de Nugent (Philosophie du coin du feu, p. 27 in Revue de Bretagne et de Vendée, t.3, Nantes, 1858)
[…] dans l’ingrate forêt vierge de la vie.
Dino Buzzati (L’enfant tyran, trad. Michel Breitman, p.239 in L’écroulement de la Baliverna, Folio n° 1027)
[…] Les talents
Sont la plus belle dot qu’on donne à ses enfants.
Casimir Bonjour (l’Éducation, acte 3, sc. 10 (Mme Dupré), 1823)
La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance. Sinon la société est inexorablement vouée à l’échec, comme l’être humain privé de la possibilité de communiquer.
Albert Einstein (Comment je vois le monde, trad. Régis Hanrion, p.12, Champs-Flammarion 1979)