Citations quotidiennes du 03-01-2021

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Que deviendraient nos poumons sans la mer, et nos pauvres cervelles, et nos nerfs, transformés en fils électriques à courant continu ? La campagne n’a plus assez de maisons pour les surmenés qui ont besoin de repos, et c’est tout le monde. Elle ne remet pas à neuf en trois semaines. Il lui faut une saison, un printemps, un été. Elle travaille lentement, comme les boeufs, et nous n’avons pas le loisir d’attendre. La mer, qui est le grand réservoir de vie, s’est chargée de nous. Elle nous sale et nous conserve…

René Bazin (Croquis de France et d’Orient, p.183, Calmann-Lévy, 1899)

Ça ne se regrette pas, l’amour.

Christian Oster (Une femme de ménage, p.203, Éd. de Minuit, n°24)

[…] il est difficile de comprendre et d’aimer ce qui est spontané et franciscain. Comprendre ce qui est difficile n’est pas un avantage, mais aimer ce qui est facile à aimer est un grand progrès dans l’échelle humaine.
Clarice Lispector (Où étais-tu pendant la nuit ?, trad. G. Liebrich et N. Biro, p.163, Éd. des femmes, 1985)

Ils savaient bien que, réduits à leurs propres forces, ils ne pouvaient rien. Mais c’est justement alors que l’homme est le plus convaincu de sa propre faiblesse, qu’il sent croître en son coeur sa foi dans un être supérieur.
Thomas Mayne Reid (Les Naufragés de l’île de Bornéo, p.188, trad. Mme Burée, Collection J. Hetzel et Cie, 1872)

C’est aveuglant de clarté.
Woody Allen (Dieu, Shakespeare… et moi, in Opus 1 et 2, Éd. Solar, trad. Michel Lebrun, p.208)

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