Pourquoi donc tout était-il si doux dans les promesses et pourtant si amer dans les réalisations?
Olaf Stapeldon (Sirius, trad. Claude Fournier, p.154 Denoël, Présence du Futur n°212)
On revient de l’exil, mais la tombe est fidèle.
Casimir Delavigne (Marino Faliero, acte 1, sc. 2 (Fernando), 1829)
[…] C’est une manie générale chez les hommes de vouloir toujours chercher dans l’avenir et de ne pas jouir du présent.
August von Kotzebue (Souvenirs de Paris en 1804, p.46, tome 2, trad. ?, éd. Barba, 1805)
[…] quelle que soit la petitesse d’un objet, il existe toujours un éclairage qui le fait grand.
Denis Guedj (Le théorème du perroquet, p.50, Coll. Points P785)
Tout à coup elle comprenait ce qu’elle avait appris en venant ici, à Onitsha, et qu’elle n’aurait jamais pu apprendre ailleurs. La lenteur, c’était cela, un mouvement très long et régulier, pareil à l’eau du fleuve qui coulait vers la mer, pareil aux nuages, à la touffeur des après-midi, quand la lumière emplissait la maison et que les toits de tôle étaient comme la paroi d’un four.
Jean-Marie G. Le Clézio (Onitsha, p.167, Folio, n° 2472)