Le degré d’esprit nécessaire pour nous plaire est une mesure assez exacte du degré d’esprit que nous avons. (Helvétius, cité par Schopenhauer).
Arthur Schopenhauer (Aphorismes sur la sagesse dans la vie , Quadrige n° 45, trad. J.-A Cantacuzène, p.128)
Nul n’est content de son sort, mais chacun est content de lui-même.
Paul Brulat (Pensées, p.90, E. Figuière éd., 1919)
Celui qui aime s’aime lui-même pour l’amour de l’objet aimé.
Georges Gordon, dit Lord Byron (Sardanapale, acte 1, sc. 2 (Myrrha) in Oeuvres complètes, p.449, trad. Benjamin Laroche, Paris, 1838)
[…] Il y a quelque chose de bien plus triste, de bien plus à craindre que l’infortune : c’est lorsque les tempêtes du coeur et le désordre des passions amènent la déraison ; c’est lorsqu’un caractère bon, droit, aimable, se manque à lui-même, récrimine, s’aigrit, devient injuste, se livre en proie à des mouvements dont il ne sait plus être maître ou dont il ne s’efforce pas de modérer la violence.
Rodolphe Töpffer (Le Presbytère, p.375, Hachette, 1863)
C’est un crime, souvent indigne de pardon,
Que d’avoir su trop tôt s’acquérir un grand nom.
François Belin (Mustapha et Zéangir, acte 3, sc. 2 (Acomat), 1705)