[…] il n’est pas bon, pour un médecin, d’admettre qu’il ne se sent pas bien.
H.G. Wells (Le joueur de croquet, trad. Marie Tadié, p. 42, Folio n° 1909)
En début d’après-midi, elle va dans la cour arrière prendre place dans les balançoires, occupées par des dames comme elle, âgées, seules, qui habitent des petits logis tout blancs, toujours propres et silencieux. Ensemble, à l’ombre, elles bercent tranquillement leur vie qui s’achève. Leur vieillesse prend une pause.
Céline Cyr (Les dames des balançoires, p.44, in Virages n°39, 2007)
Quand on a beaucoup souffert dans la vie, chaque douleur additionnelle est à la fois insupportable et insignifiante.
Yann Martel (L’histoire de Pi, trad. Nicole et Émile Martel, p.17, XYZ, 2003)
Quand on ne sait plus où est le bien, où est le mal, non seulement on ne sait plus où l’on va mais on ne sait même plus qui on est.
Stan Rougier (in Innocente culpabilité de Marie de Solemne, p.35, Éd. Dervy, 1998)
On n’échappe pas à un théorème qui s’applique à soi.
Denis Guedj (Le théorème du perroquet, p.46, Coll. Points P785)