Quiconque a de l’amour le connaît en autrui.
Pierre Du Ryer (Les Vendanges de Suresnes, acte 2 sc. 4 (Florice ) p.28, inThéâtre du XVIIe siècle T. II, Gallimard/Pléiade, 1986)
Les erreurs qui séduisent et entraînent les curs généreux renferment toujours quelques portions de grandes vérités. Aussi est-il difficile, et souvent dangereux, de les combattre, parce qu’en attaquant ce qu’elles ont de faux, on risque de faire tomber les coups sur ce qu’elles ont de vrai.
Adolphe Pictet (Une course à Chamounix, p.174, Benjamin Duprat, 1838)
Puisqu’en d’indignes mains il remit le pouvoir,
Il doit compte aujourd’hui des maux qu’il dut prévoir.
Étienne de Jouy (Bélisaire, acte 2, sc. 5 (Antonine), 1818)
[L’honneur] est la dernière richesse du pauvre.
Albert Camus (Les justes, p.66, Folio n°477)
Un aphorisme n’a pas besoin d’être vrai, mais il doit survoler la vérité. Il doit la dépasser d’un trait.
Karl Kraus (Aphorismes, trad. Roger Lewinter, p.18, Éd. Mille et une nuits, n°198)