Citations quotidiennes du 18-01-2023

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C’était l’heure trouble – l’heure des histoires horribles.
Johan Theorin (L’Heure trouble, trad. Rémi Cassaigne, p.35, Livre de Poche/thriller, n°32118)

Se voir ravir un coeur plein d’un tendre retour,
C’est de tous les revers le plus grand en amour.

Louis de Boissy (les Dehors Trompeurs, acte 2, sc. 1 (Le Marquis), 1744)

Nous sommes faits d’universel. L’un des sens de la poésie, c’est d’accomplir cette incarnation, de la réaliser manifestement. De montrer que l’universel fait partie du particulier. De rapatrier l’universel. De le contraindre à avouer qu’il n’est d’autre universel que de réalité.
Pierre Vadeboncoeur (L’humanité improvisée, p.24, Éd. Bellarmin, 2000)

L’homme projette sur une paroi de rêve les fantômes formés par son esprit ; et il appelle cela le monde extérieur. Ainsi sommes-nous éternellement prisonniers de nous-mêmes. Enfermé dans une bulle de savon lisse et résistante, chacun de nous la décore d’une fantasmagorie d’image qu’il fabrique sans fin. Il ne voit jamais que ces images. Comme elles sont en perspective, il croit sa prison ouverte sur l’infini. Illusion pure : le mur est tout près. Et, comme des figures s’y meuvent, il croit voir des humains. Illusion encore : entre ces apparences, il est seul à jamais.

Henry Bidou (Journal des débats, cité dans La Petite Illustration, 1927, p.23)

Être malheureux est certes à la porté du premier venu. Mais se rendre malheureux, faire soi-même son propre malheur sont des techniques qu’il faut apprendre : à cet apprentissage-là, quelques coups du destin ne suffisent pas.

Paul Watzlawick (Faites vous-même votre malheur, trad. Jean-Pierre Carasso, p.13, éd. Seuil, 1984)

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