Nous [les Américains] ne passons pas notre temps à vouloir être seul ; on devient méprisant quand on reste seul, on ne fait plus que se renifler soi-même et quand on n’a plus que soi-même comme interlocuteur, on s’arrête de parler dès le premier mot.
Peter Handke (La courte lettre pour un long adieu, trad. Georges-Arthur Goldschmidt, p.171, Éd. Folio n°1716)
Briser à coups de pavés la vitrine d’une banque ou d’une boutique exhibant aux niais ce qu’il « faut » acheter pour être à la mode, c’est se dédouaner à bon compte de l’absence d’une créativité qui, par exemple, inventerait une activité plus passionnante que la consommation, s’attacherait à découvrir de nouvelles énergies gratuites, piraterait les flux spéculatifs au profit d’une gestion collective des services publics…
Raoul Vaneigem (Pour l’abolition de la société marchande pour une société vivante, p.74, Rivages poche n°480)
Il y a les chasseurs et les tueurs.
Il y a les guerriers et les assassins.
Paul Vialar (Le Sport, p.70, Hachette (Notes et maximes) 1963)
[…] creativity, far from being a gift granted to a few, is rather a learned process, a way of cultivating a good idea and bringing it to fruition.
Peter Engel (Folding the Universe, p.52 Vintage Books)
Dites-le-moi. Que veut donc la terre qui roule, et les astres qui tournent, et le vent qui souffle, et les plaintes qui coulent ? Que cherche-t-on ? Où va-t-on ? Quand s’arrêtera-t-on ?
Félix Leclerc (Théâtre de village, p.101, Éd. Fides)