[…] il y a un monde entre ce que les ordinateurs pourraient faire et ce que la société choisira de leur faire faire.
Seymour Papert (Jaillisement de l’esprit, p.15, Champs-Flammarion/210, trad. Rose-Marie Vassallo-Villaneau, 1981)
La théorie des probabilités, toutes les études du hasard au cours de ce siècle, sont peut-être une réponse à cette question-là : que dire d’un phénomène vu uniquement de l’extérieur ?
Ivar Ekeland (Hasard, chaos et mathématiques, p.256, in La Complexité, vertiges et promesses, Le Pommier/Poche, 2006)
Lire de bons livres vous empêche d’apprécier les mauvais.
Annie Barrows (Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates (coauteur : Mary Ann Shaffer), trad. Aline Azoulay-Pacvon
, p.80, NiL éditions, 2009)
Je ne vois d’indigents que les sots vertueux.
Il faut un front d’airain pour devenir heureux…
Joseph de Lafont (Les Trois Frères rivaux, sc. 5 (Merlin), 1713)
« Qu’il est bavard », pensait-elle. Mais elle commençait à savoir, depuis qu’elle était libre, que les hommes se fabriquent eux-mêmes avec de la salive. Il faut donc les laisser faire, sinon ils meurent.
Roger Nimier (Histoire d’un amour, p.41, Folio n°233)