Citations quotidiennes du 23-07-2019

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[…] quand on y réfléchit, comment peut-on jamais être sûr de connaître quelqu’un ? On jure devant Dieu, on promet d’être honnête et franc, mais les vérités vraies sont celles qu’on ne dit à personne, peut-être pas même à soi-même. Ce que l’autre voit, c’est ce qu’on lui laisse voir : des vérités mêlées à des demi-vérités, de pieux mensonges et parfois des inventions pures et simples. À la fin, on est obligé d’accepter ces écrans de fumée, ce jeu de miroirs, on lance les dés en espérant tirer un bon numéro, à moins d’être prêt à passer le reste de sa vie tout seul.

Chris Mooney (L’enfant à la luge, trad. Laurent Bury
, p.291, Points/Policier, n°P1435)

Après le temps des rois est venu celui des individus. Du point de vue des connecteurs, un président élu au suffrage universel ne diffère guère d’un roi, sinon qu’une assemblée législative pondère sa toute-puissance. Ce pouvoir à deux têtes peut être considéré comme une oligarchie, plusieurs personnes exerçant ensemble l’autorité royale, ou comme un jeu de pouvoirs et de contre-pouvoirs qui se neutralisent. Aucune de ces deux perspectives n’est réjouissante. La seconde, synonyme d’impuissance, est caractéristique de la plupart des démocraties.

Thierry Crouzet (Le peuple des connecteurs, p.48, Bourin éditeur, 2006)

 » Vous êtes libre ce soir – Oui, mais permettez-moi de le rester.  »
Chantal Thomas (Comment supporter sa liberté, p.62, Rivages poche, n°297)

S’il était vrai que les dames fussent plus faibles que nous, leurs chutes devraient être plus pardonnables.

Charles-Rivière Dufresny (Amusements sérieux et comiques, p.51, 1705)

Mieux vaut remplir ses greniers que ses coffres.

Proverbes chinois (Quelque six mille proverbes (par le P. Ch. Cahier), trad. Ch. Cahier
, p.124, Éd. Julien, Lanier et Cie, 1856)

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