Citations quotidiennes du 28-12-2019

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Il suffit parfois d’être épaté par quelqu’un pour lui faire totalement confiance.

Andreï Kourkov (Le pingouin, trad. Nathalie Amargier, p.168, Points/Seuil n°P842)

Tout à coup elle comprenait ce qu’elle avait appris en venant ici, à Onitsha, et qu’elle n’aurait jamais pu apprendre ailleurs. La lenteur, c’était cela, un mouvement très long et régulier, pareil à l’eau du fleuve qui coulait vers la mer, pareil aux nuages, à la touffeur des après-midi, quand la lumière emplissait la maison et que les toits de tôle étaient comme la paroi d’un four.
Jean-Marie G. Le Clézio (Onitsha, p.167, Folio, n° 2472)

Être curieux, vouloir comprendre la nature et les hommes, découvrir les arts, devrait être la tendance de tout esprit. Mais, si cela était, avec l’organisation actuelle du travail, le monde s’arrêterait de tourner, simplement parce que cela prend du temps et développe l’esprit critique. Plus personne ne travaillerait.

Martin Page (Comment je suis devenu stupide, p.82, Le Dilettante, 2001)

Ce n’est qu’à son mari que doit plaire une femme.
Claude Godard d’Aucourt de Saint-Just (L’Avare fastueux, acte 1, sc. 6 (Fondor), 1806)

Le chien est le modèle, le véritable prototype de l’amitié.
Jean-Louis Alibert (La Physiologie de la passion, tome 1, p. 179, P.J. de Mat, 1825)

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