[…] Apporte-moi ma harpe. Le désir de chanter vient comme un reflet de lumière fugitive, réchauffer mon âme sombre : car mon âme est triste comme la plaine, lorsque l’obscurité couvre les collines d’alentour, et s’entend par degrés sur les champs qu’éclairait le soleil.
Ossian (Poèmes Gaéliques recueillis par James Mac-Pherson, p.71, trad. P. Christian, Librairie Hachette, 1872)
À qui peut se venger la plainte est inutile.
Pierre-Nicolas ANDRÉ, dit Murville (Abdélazis et Zuléima, acte 3, sc. 5 (Almanzor), 1791)
[…] la mondialisation de l’applaudissement.
Franz Bartlelt (Petit éloge de la vie de tous les jours, p.29, Folio n°4954, 2009)
Si l’imprédictibilité de l’espace de configuration de la biosphère est avérée, alors nous devrons trouver comment penser simultanément physique et histoire. Et cela demandera aux sociétés occidentales un changement d’attitude vis-à-vis de ce que doit être la science. La science devra s’incorporer d’une façon ou d’une autre à tout ce que nous ferons sur le plan pratique. Nos sociétés sont-elles prêtes à cela ? Nous allons vers une réunification des sciences et des humanités. D’un point de vue scientifique, nous ne pouvons prévoir l’espace de configuration de la biosphère, nous sommes contraints à l’union de ce que Kant appelait la raison pure et la raison pratique.
Stuart Kauffman (Spirales de l’auto-organisation, p.208, in La Complexité, vertiges et promesses, Le Pommier/Poche, 2006)
Il vaut mieux charrier des remords que des regrets.
Fréderic Dard (Les pensées de San-Antonio, p.99, Éd. Pocket n°10342, 1996)