Citations quotidiennes du 05-12-2019

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Le français était, pour lui [Saint François d’Assise -GGJ] la langue de la poésie, la langue de la religion, la langue de ses meilleurs souvenirs et de ses heures les plus solennelles, la langue où il recourait lorsque son coeur était trop plein pour pouvoir s’exprimer dans son langage natal, vulgarisé, pour lui, par l’usage quotidien; c’était, essentiellement, la langue maternelle de son âme. Toutes les fois qu’il parlait en français, ceux qui le connaissaient savaient qu’il se sentait heureux.
Johannes Joergensen (Saint François d’Assise, sa vie, son oeuvre, p.43, trad. Teodor de Wyzewa, Paris, 1911)

[…] la peinture n’est que la recherche des souvenirs de Dieu, dans le but de voir l’univers tel qu’Il le voit.

Orhan Pamuk (Mon nom est Rouge, trad. Gilles Authier, p.149, Folio n°3840)

Amis, quiconque a fait l’expérience du malheur sait que lorsqu’une vague de maux s’est abattue sur eux les hommes s’effrayent de tout, tandis que si le destin les favorise, ils se persuadent que le vent de la prospérité ne cessera jamais de souffler pour eux.
Eschyle (Les Perses, trad. Émile Chambry, p.57, Éd. Garnier-Flammarion n°8)

Le travail physique est l’antidote imaginé par Dieu pour contrer le chagrin.
Kathy Reichs (Secrets d’outre-tombe, trad. Viviane Mikhalkov, p.36, Pocket n°12430, 2004

J’aime que la musique ne soit pas sourde à la chanson du vent dans la plaine, ni insensible aux parfums de la nuit.
Vladimir Jankélévitch (Quelque part dans l’inachevé, p. 302, Folio essais n° 60)

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