La plus grande des forces, c’est la naïveté.
Gaston Bachelard (L’Intuition de l’instant, p.66, Livre de Poche/biblio-essais n°4197)
La certitude, quel que soit son bord, engendre le fanatisme. Elle n’engendre pas que lui, mais elle l’engendre immanquablement. Voyez les Croisés, les Inquisiteurs, aussi bien que les révolutionnaires athées : tous ont haché menu, brûlé, guillotiné, sûrs de bien faire. Au fond, le doute est le seul contrepoids aux folies humaines. C’est la raison, le doute.
Laurence Cossé (Le coin du voile, p.228, Éd. Gallimard nrf, 1996)
Penser, c’est se retenir de parler et d’agir.
Alexandre Bain (Les sens et l’intelligence’, p. 198, trad. E. Cazelles, Paris, 1874. )
Les idées, c’est parfois dangereux.
Kathy Reichs (Os troubles, trad. Viviane Mikhalkov, p.315, Pocket/Thriller, n°12806)
[…] dès les plus tendres années, il y a entre l’enfant et ses maîtres un grave malentendu. Il y a incompatibilité entre ce que l’on pourrait appeler le rythme de l’acquisition des connaissances chez l’enfant, rythme toujours très lent et le rythme fougueux, précipité de celui qui enseigne.
Jules Payot (La faillite de l’enseignement, p.242, Librairie Félix Alcan, 1937)