Dico Blagues

[…] cette heure crépusculaire où les formes s’effacent, où le contour des choses lutte contre les ténèbres qui le réduisent à néant. Hermann Hesse (Le peintre Brahm in Fiançailles, Folio n° 2770, p.265) […] les événements mémorables ne ressemblent jamais à ce qu’on attend d’eux. Georges Simenon (Le bourgmestre de Furnes, p.70, Éd. Labor-Fernand Nathan) Les … Lire la suite­­

Nous vivons comme nous savons. Si nous concevons l’univers et nous-même comme des mécaniques, nous mènerons une vie mécanique. Au contraire, si nous pensons que nous faisons partie d’un univers aux potentialités sans limites, et que notre esprit est une matrice de réalité, alors notre vie deviendra un potentiel créatif. Marylin Ferguson (Les enfants du … Lire la suite­­

On n’est pas libre tant qu’on désire, qu’on veut, qu’on craint, peut-être tant qu’on vit. Marguerite Yourcenar (L’Œuvre au Noir, p.223, Folio n°798) Il n’y avait qu’un arbre Un enfant Il est tombé Ils l’ont coupé Allez comprendreRichard Neveu (Inédit) Fort rarement l’amour peut survivre à l’absence.Étienne Vigée (Les aveux difficiles, sc. 16 (Lisette), 1783) … Lire la suite­­

L’amour, c’est un vent qui murmure dans les rosiers, avant de tomber. Mais il peut être aussi un sceau inviolable jusqu’à la mort. Dieu a créé plusieurs types d’amour : ceux qui durent et ceux qui s’évanouissent. Knut Hamsun (Victoria, trad. Ingunn Guilhon, p.125, Livre de Poche n°5418) Ces rubans, ces cordons et ces chaînes dorées,Des … Lire la suite­­

Qu’est l’erreur, et son succédané le mensonge […] sinon une sorte de Caput Mortuum, une matière inerte sans laquelle la vérité trop volatile ne pourrait se triturer dans les mortiers humains ? Marguerite Yourcenar (L’Œuvre au Noir, p.140, Folio n°798) La religion est à l’âme, ce que la lumière est à l’oeil; l’une et l’autre viennent … Lire la suite­­

Toutes les évidences ne sont pas mauvaises à dire. Il arrive même parfois que ce soit en tirant les conséquences des évidences les plus évidentes que l’on découvre les vérités les moins évidentes. Denis Guedj (Le théorème du perroquet, p.282, Coll. Points P785) [La notion de dualité] n’a plus aucun sens tant elle est ridicule. … Lire la suite­­

Ce n’est pas une supériorité de rester toujours maître de soi. Gabriel Marcel (La chapelle ardente (première version), p.180, Éd. La table ronde) François : Vous savez, ces moments merveilleux…Françoise : … où l’on cherche à paraîtreAussi beaux que les dieux, aussi forts que les rois,Ces moments merveilleux où l’on voudrait bien mettreL’Éternité du monde … Lire la suite­­

Il faut savoir punir à propros la jeunesse. Antoine Bret (la Double Extravagance, acte 3, sc. 7 (Léandre), 1756) La lumière est une part de Dieu comme le regard est une part de l’homme. Bernard Tirtiaux (Le passeur de lumière, p.75, Folio n°2688) […] Mon coeurRedoute une injustice et non une rigueur.Pierre-Chaumont Liadières (Jane Shore, … Lire la suite­­

[…] en proportion de leur nombre, les Écossais et les Irlandais – les Celtes – fournissent plus d’artistes. Mais c’est peut-être que , leur pays étant plus pauvre, ils consacrent plus de temps à penser au lieu de gagner de l’argent. Pierre Mille (dans la préface du livre de Chesterton Le club des métiers bizarres, … Lire la suite­­

Nous avons le droit d’espérer une vie après celle-ci, mais nous n’avons pas le droit de nous maltraiter et de nous servir les uns des autres comme si nous étions des instruments pour atteindre une existence dont nous savons au fond si peu de choses. Jostein Gaarder (Vita Brevis, trad. Hélène Hervieu, p.199 , éd. … Lire la suite­­